J'en suis comme au désespoir,
Je m'endors si solitaire.
Souvenez-vous que naguère
Nous vivions tous deux d'espoir.
Reviendrez-vous ma très chère?
Le mal fourmille dans ma chair.
Je vous implore, venez-y-voir,
Je m'endors si solitaire.
Et moi, à jamais, je vénère
Votre reflet dans le miroir,
Reviendrez-vous ma très chère?
J'évoque encore ce repaire
Où nous nous embrasions le soir.
Je m'endors si solitaire.
Mie, votre départ m'atterre.
Depuis je végète dans le noir.
Reviendrez-vous ma très chère?
Je m'endors si solitaire.
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